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Le ministre de la fonction publique a fait le bilan du mois du service public avec le partenaire PNUD |
Du
24 juillet au 24 août dernier s’est déroulé dans tous les services publics du
Bénin, l’opération «Mois du service public». Organisée par le ministère du
travail, de la fonction public, des réformes administratives et
institutionnelles (Mtfprai) avec l’appui du Pnud, cette opération a été une
occasion de vider tous les dossiers en instance dans les tiroirs. Aboubacar
Yaya, ministre du travail, de la fonction publique, des réformes administraive
et institutionnelle était face à la presse hier dans les locaux de l’Infosec pour porter à
l’opinion publique le déroulement de cette opération, les résultats obtenus et
les enseignements tirés. A en croire le
ministre, au terme cette opération, 3346 requêtes ont été enregistrées. Parmi
ces requêtes, 3115 sont exploitables et ont été transmises aux structures
concernées. «L’analyse de ces requêtes révèle que 87,19% sont concentrées dans
quatre ministères. Le ministère des enseignements maternel et primaire 42,28%,
le ministère de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation
31,20%, le ministère du travail et de la fonction publique 9,54% et le
ministère de l’enseignement secondaire 4,17%», a-t-il expliqué. Pour le
ministre, les usagers ont apprécié l’accueil et la célérité observés dans le
traitement des dossiers. Cependant, 19% estiment qu’ils sont déçus de l’accueil
et 46% considèrent que les prestations de services dans l’administration
publique sont lentes. Par rapport aux enseignements tirés, Aboubacar Yaya
estime que cette opération a permis à son ministère d’enrichir la base de
données de son département ministériel sur les dysfonctionnements réels de
l’administration publique. «Les résultats obtenus sont édifiants et
interpellent tous les agents de l’Etat à quelque niveau de responsabilité où
ils se situent. Le mal est profond et la solution exige une thérapie de choc
pour faire de notre administration, une administration de développement»,
a-t-il conclu.
Isac A. YAÏ
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