mardi 4 novembre 2014

Mois du service public édition 2014 au Bénin : Le ministre Aboubacar Yaya fait le point


Le ministre de la fonction publique a fait le bilan du mois du service public avec le partenaire PNUD


Du 24 juillet au 24 août dernier s’est déroulé dans tous les services publics du Bénin, l’opération «Mois du service public». Organisée par le ministère du travail, de la fonction public, des réformes administratives et institutionnelles (Mtfprai) avec l’appui du Pnud, cette opération a été une occasion de vider tous les dossiers en instance dans les tiroirs. Aboubacar Yaya, ministre du travail, de la fonction publique, des réformes administraive et institutionnelle était face à la presse hier  dans les locaux de l’Infosec pour porter à l’opinion publique le déroulement de cette opération, les résultats obtenus et les enseignements tirés.  A en croire le ministre, au terme cette opération, 3346 requêtes ont été enregistrées. Parmi ces requêtes, 3115 sont exploitables et ont été transmises aux structures concernées. «L’analyse de ces requêtes révèle que 87,19% sont concentrées dans quatre ministères. Le ministère des enseignements maternel et primaire 42,28%, le ministère de l’économie, des finances et des programmes de dénationalisation 31,20%, le ministère du travail et de la fonction publique 9,54% et le ministère de l’enseignement secondaire 4,17%», a-t-il expliqué. Pour le ministre, les usagers ont apprécié l’accueil et la célérité observés dans le traitement des dossiers. Cependant, 19% estiment qu’ils sont déçus de l’accueil et 46% considèrent que les prestations de services dans l’administration publique sont lentes. Par rapport aux enseignements tirés, Aboubacar Yaya estime que cette opération a permis à son ministère d’enrichir la base de données de son département ministériel sur les dysfonctionnements réels de l’administration publique. «Les résultats obtenus sont édifiants et interpellent tous les agents de l’Etat à quelque niveau de responsabilité où ils se situent. Le mal est profond et la solution exige une thérapie de choc pour faire de notre administration, une administration de développement», a-t-il conclu.
Isac A. YAÏ

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