mercredi 8 avril 2015

Lancement du projet Fadécom : Marie-Elise Gbèdo renforce la capacité des femmes


 
Marie-Elise Gbèdo encourage l'autonomisation des femmes

Maître Marie-Elise Gbèdo a effectué hier, une tournée de sensibilisation et de renforcement de l’autonomisation et de la gouvernance des femmes à travers l’initiative dénommée Femmes actives du développement communautaire (Fadécom). Elle a respectivement parcouru Tori-Bossito, Kpomassè et Sègbohouè. C’était en présence de nombreuses femmes et sous une pluie d’applaudissements qui traduit l’enthousiasme de ces femmes face au dévouement de maître Marie-Elise Gbèdo qui ne cesse de les soutenir afin qu’elles ne soient plus exploitées à des fins bassement politiques. Accroître l’économie locale, promouvoir la gouvernance politique au niveau des femmes, inciter une meilleure ouverture d’esprit pour soutenir les femmes candidates à toutes les élections… Tels sont entre autres les objectifs du projet Fadécom. Selon les explications du coordonnateur national de Fadécom, Comlan Gilles Montcho, le projet intègre déjà 728 groupements, soit 36400 femmes enregistrées dans la base de données de Ouidah pour le compte des six communes de l’Atlantique à savoir : Allada, Kpomassè, Ouidah, Tori, Toffo et Zè. Chaque groupement est constitué de 50 femmes avec un bureau de 11 membres. « Je remercie la ministre pour cette méthode qui contribuera au développement personnel des femmes afin qu’elles cessent d’être la machine d’applaudissement des politiques pour à la fin avoir 125f contre leur suffrage », a-t-il dit tout en sollicitant les personnes de bonne volonté soucieuses du développement et de l’autonomisation de la femme, à soutenir ce projet. La ministre Marie-Elise Gbèdo n’a pas caché sa joie de voir ces femmes aussi nombreuses à ses côtés. Elle les a félicitées d’avoir posé un grand pas pour le développement communautaire, seul gage pour assurer leur indépendance ainsi que l’autonomie matérielle et financière. « Je suis venue mettre à votre disposition ce projet qui contribue réellement à la réduction de la pauvreté, qui a pour corollaire l’amélioration de vos conditions de vie et celles de votre famille », a-t-elle indiqué. Aussi, ajoute-t-elle, « nous n’avons pas d’argent, ni de sandwich à vous partager mais nous avons une astuce qui vous permettra de vous prendre en charge toute votre vie ». Le message a été bien reçu par rencontrées qui avouent être fatiguées des nombreuses promesses non tenues des hommes politiques qui, après avoir volé leurs suffrages par quelques miettes, d’argent n’ont plus le souci de poser des actes de développement pour les sortir de la pauvreté. « Avec votre initiative, nous quitterons cette mare de misère. Nous vous supplions de ne pas lâcher. Nous prenons l’engagement d’annoncer la bonne nouvelle dans les coins les plus reculés », a confié Ghislaine Tomavo, porte-parole des femmes de Sègbohouè. Colette Kpanou, représentante des femmes de Kpomassè, a saisi l’occasion pour formuler une doléance. « N’oubliez pas que vous devez aussi nous apprendre nos droits à travers la vulgarisation des différentes lois dont vous avez œuvré pour l’élaboration et le vote, toujours pour le bien être des femmes », a-t-elle dit. L’initiative couvrira tout le territoire béninois. Et pour cela,  279 groupements de 50 femmes ont été déjà mis en place à Malanville. Après ce lancement, un système d’épargne et de crédit avec une garantie pour la santé sera mis en place. Ensuite, le projet facilitera la production, la transformation et la recherche du meilleur marché pour une bonne marche des activités génératrices de revenus (Agr) sans oublier les formations et autres apprentissages dont les femmes de ces différents groupements seront bénéficiaires.
Félicienne HOUESSOU

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