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Marie-Elise Gbèdo encourage l'autonomisation des femmes |
Maître
Marie-Elise Gbèdo a effectué hier, une tournée de sensibilisation et de
renforcement de l’autonomisation et de la gouvernance des femmes à travers
l’initiative dénommée Femmes actives du développement communautaire (Fadécom). Elle
a respectivement parcouru Tori-Bossito, Kpomassè et Sègbohouè. C’était en
présence de nombreuses femmes et sous une pluie d’applaudissements qui traduit l’enthousiasme
de ces femmes face au dévouement de maître Marie-Elise Gbèdo qui ne cesse de
les soutenir afin qu’elles ne soient plus exploitées à des fins bassement
politiques. Accroître l’économie locale, promouvoir la gouvernance politique au
niveau des femmes, inciter une meilleure ouverture d’esprit pour soutenir les
femmes candidates à toutes les élections… Tels sont entre autres les objectifs
du projet Fadécom. Selon les explications du coordonnateur national de Fadécom,
Comlan Gilles Montcho, le projet intègre déjà 728 groupements, soit 36400 femmes
enregistrées dans la base de données de Ouidah pour le compte des six communes
de l’Atlantique à savoir : Allada, Kpomassè, Ouidah, Tori, Toffo et Zè. Chaque
groupement est constitué de 50 femmes avec un bureau de 11 membres. « Je
remercie la ministre pour cette méthode qui contribuera au développement
personnel des femmes afin qu’elles cessent d’être la machine d’applaudissement
des politiques pour à la fin avoir 125f contre leur suffrage », a-t-il dit
tout en sollicitant les personnes de bonne volonté soucieuses du développement
et de l’autonomisation de la femme, à soutenir ce projet. La ministre Marie-Elise
Gbèdo n’a pas caché sa joie de voir ces femmes aussi nombreuses à ses côtés.
Elle les a félicitées d’avoir posé un grand pas pour le développement
communautaire, seul gage pour assurer leur indépendance ainsi que l’autonomie
matérielle et financière. « Je suis venue mettre à votre disposition ce
projet qui contribue réellement à la réduction de la pauvreté, qui a pour
corollaire l’amélioration de vos conditions de vie et celles de votre
famille », a-t-elle indiqué. Aussi, ajoute-t-elle, « nous n’avons pas
d’argent, ni de sandwich à vous partager mais nous avons une astuce qui vous
permettra de vous prendre en charge toute votre vie ». Le message a été
bien reçu par rencontrées qui avouent être fatiguées des nombreuses promesses
non tenues des hommes politiques qui, après avoir volé leurs suffrages par quelques
miettes, d’argent n’ont plus le souci de poser des actes de développement pour les
sortir de la pauvreté. « Avec votre initiative, nous quitterons cette mare
de misère. Nous vous supplions de ne pas lâcher. Nous prenons l’engagement
d’annoncer la bonne nouvelle dans les coins les plus reculés », a confié
Ghislaine Tomavo, porte-parole des femmes de Sègbohouè. Colette Kpanou, représentante
des femmes de Kpomassè, a saisi l’occasion pour formuler une doléance. « N’oubliez
pas que vous devez aussi nous apprendre nos droits à travers la vulgarisation
des différentes lois dont vous avez œuvré pour l’élaboration et le vote,
toujours pour le bien être des femmes », a-t-elle dit. L’initiative
couvrira tout le territoire béninois. Et pour cela, 279 groupements de 50 femmes ont été déjà mis en
place à Malanville. Après ce lancement, un système d’épargne et de crédit avec
une garantie pour la santé sera mis en place. Ensuite, le projet facilitera la
production, la transformation et la recherche du meilleur marché pour une bonne
marche des activités génératrices de revenus (Agr) sans oublier les formations
et autres apprentissages dont les femmes de ces différents groupements seront bénéficiaires.
Félicienne HOUESSOU
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