 |
| Patrice Sèwadé, Coordonnateur de ProSam |
Transformer le Soja en Afitin et en lait. Tel est l’objectif
de l’association Sojagnon en initiant le projet «Amélioration des
technologies de transformation du Soja en lait et en "Afitin" au Sud
et au Centre du Bénin (ProSam)». Ce projet a été officiellement lancé le mercredi
29 octobre dernier à l’Infosec de Cotonou en présence des partenaires Fara et Paepard
et des bénéficiaires. Fruit d’une synergie d’actions entre chercheurs et
producteurs de Soja, ce projet a été soutenu par l’Union européenne et a une
durée de 4 ans. «C’est donc un partenariat entre l’Europe et l’Afrique pour
encourager la recherche agricole au service du développement et plus
spécifiquement, il s’agit donc d’une subvention qui a été accordée par la
commission européenne au groupe Fara et c’est cette institution qui a ensuite géré
dans une démarche compétitive l’attribution d’une subvention dont a bénéficié
l’initiative Soja au Bénin», a expliqué le représentant de la commission de
l’Union européenne. A en croire le professeur Joseph Hounhouigan, doyen de la
Faculté des sciences agronomiques (Fsa), les organisations qui financent les
recherches estiment qu’en rassemblant les chercheurs et les utilisateurs des
produits de la recherche dans un consortium pour travailler sur les contraintes
de développement, il est plus facile d’amener les produits sur le marché et
c’est dans cette logique que ce projet a été élaboré.
 |
| Les bienfaits du soja ont été vantés par les membres du ProSam |
Pour Patrice Sèwadé, Coordonnateur,
Consultant de l’Association Sojagnon / Consortium Soja du Bénin, le choix a été
porté sur le soja parce qu’il revêt un intérêt stratégique pour la réduction de
la pauvreté de nombreux de producteurs agricoles surtout les femmes. «Le soja
améliore la fertilité des sols et présente une adéquation avec l’agro-industrie
dans la production d’huile végétale et d’aliments pour les animaux et de
nombreux produits dérivés issus de la transformation artisanale pour enrichir
l’alimentation en protéine», a-t-il expliqué. Abondant dans le même sens, Abdoulaye Toko,
secrétaire général du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche a
précisé que la filière soja mérite une meilleure organisation pour la création
de la valeur ajoutée. Cette cérémonie lancement a pris fin par la visite de
l’exposition de plusieurs produits dérivés du Soja.
Isac A. YAÏ
Aucun commentaire:
Publier un commentaire