Former
les journalistes sur l’écriture web et les amener à avoir un blog pour la
publication ou la diffusion des informations. Tel est l’objectif poursuivi par
Wildaf en initiant cet atelier de formation de 72 heures qui s’est déroulé à
Sun Beach Hôtel à Cotonou. Soutenu par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao),
cet atelier a réuni du 15 au 17 octobre, une vingtaine de journalistes radio et
de la presse écrite. Pour Fernand Nouwligbèto, formateur en écriture web, la
rédaction d’un article web et celle classique ont des points communs et
divergents. comme points commun, il a cité entre autres : l’existence d’un
sujet, d’un angle de rédaction… comme point divergents, il a cité entre autres,
le support de diffusion, la précision et la concision d’un article web. «Un
article web doit être précis et concis car, l’internaute n’a pas assez de temps
à vous consacrer», a-t-il expliqué.
Concernant
la diffusion des articles web, les participants ont été formés sur la création
et l’animation d’un blog. Pour Igor Koucoï, formateur dans ce domaine, un blog
permet au journaliste de contourner les censures instaurées dans des
rédactions. Ainsi, chaque journaliste présent à cette formation a pu créer son
blog avec un nom facilement détecté par tout moteur de recherche. Il a aussi
appris aux journalistes l’utilisation efficace des réseaux sociaux tels que
Twitter et Face Book. Le formateur aussi permis aux participants de découvrir
des services fournis par Google tel google
Drive,
gmail… Pour Geneviève Boko Nadjo, présidente de Wildaf, cette formation initiée
pour la veille citoyenne est venue à point nommé. «Les médias classiques ne
suffisent plus pour la diffusion des informations. Les réseaux sociaux viennent
en renfort pour faire circuler l’information dans un laps de temps. Les
journalistes doivent alors maîtriser cet outil indispensable et incontournable
de nos jours», a-t-elle conclu.
Isac A. YAÏ
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